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Projet H4DC

Projet Interreg-2mers Health for Dairy Cows

Développer des outils miniaturisés pour étudier des agents pathogènes en élevage et rechercher de nouveaux traitements.

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Le projet H4DC vise à s’attaquer au problème de santé posé par Cryptosporidium selon deux axes : en diminuant la dissémination dans les élevages et en cherchant le moyen de caractériser de nouveaux médicaments.

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Contexte

De par le monde, les parasites du genre Cryptosporidium sont très communs et sont responsables d’épidémies diarrhéiques majeures. En Afrique et en Asie, ces agents pathogènes représentent la deuxième cause de mortalité liée à des diarrhées sévères chez les enfants de moins de 5 ans. Cette maladie causerait la mort de plus de 200 000 personnes par an.

Les études épidémiologiques ont montré que les animaux d’élevages tels que les bovins représentaient des réservoirs majeurs et des sources de contamination de l’environnement humain.

Malgré des enjeux importants en santé humaine et animale, il n’y a pourtant pas d’outils thérapeutiques ou prophylactiques pleinement satisfaisant.

Junia a donc développé le projet « Health for Dairy Cows » (H4DC) qui a été co-financé par le programme Européen transfrontalier Interreg 2 mers à hauteur de 3.7 millions d’euros. Il regroupe 7 partenaires universitaires et privés venant de France, de Belgique, des Pays-Bas et d’Angleterre.

Schéma

Présentation Mise en place de fermes pilotes et développement de nouvelles technologies

Le projet H4DC vise à s’attaquer au problème de santé posé par Cryptosporidium selon deux axes : En diminuant la dissémination dans les élevages, en cherchant le moyen de caractériser de nouveaux médicaments.

Le premier volet du projet consistera, par coconstruction avec les éleveurs, à mettre en place des fermes pilotes. Elles appliqueront de nouvelles pratiques d’élevage et utiliseront des kits de détection développés par le consortium.

Le second volet visera à développer de nouvelles technologies basées sur les approches BioMEMS* pour étudier et manipuler le parasite. Plus particulièrement, les chercheurs et ingénieurs impliqués dans ce projet veulent créer un outil de criblage automatisé pour identifier rapidement de nouvelles molécules actives dirigées contre le parasite.

Les objectifs visés sont :

  • Multiplier le nombre d’analyse pouvant être conduits par jour (passer d’une douzaine à plusieurs centaines par jour)
  • Réduire le temps requis pour obtenir les résultats
  • Réduire le coût final du développement d’un nouveau médicament
  • Etre en mesure de tester plus de 1200 composés à partir de chimiothèques.

Ce dispositif électronique s’appuie sur la réponse impédimétrique de cellules infectées par le parasite. Par cette stratégie, les membres du projet veulent lever un frein technologique dans la recherche et la caractérisation de composés antiparasitaires. Cet objectif ambitieux passe notamment par une phase d’ingénierie pour adapter aux standards d’analyses des entreprises pharmaceutiques, les outils développés actuellement au laboratoire. Cette phase est indispensable pour permettre ensuite le transfert de technologie vers les entreprises du secteur BioPharmaceutique. Cette dernière étape de transfert correspond clairement à l’un des enjeux majeurs des projets Interreg 2 mers.

*MicroElectroMechanical System s’appuyant sur des processus biologiques.

Résultats et moyens mis en oeuvre, utilisation, organisation

Le projet s’appuie sur l’expertise conjointe de Biologistes, de physiciens, de micro-électroniciens et d’informaticiens/statisticiens. Du point de vue des équipements mis en œuvre, l’accès en salle blanche et au laboratoire de biologie classe L2 de l’Institut d’Electronique de Micro-électronique et de Nanotechnologies (IEMN) représente une vraie richesse quant aux moyens techniques disponibles.

Depuis le lancement du projet, un prototype a déjà été créé et la plateforme de mesure a également été développée.

Les travaux réalisés au laboratoire ont permis d’affiner la connaissance du cycle de vie du parasite et surtout la caractérisation microscopique des différentes formes cellulaires prise par Cryptosporidium.

 

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Responsable Dr. Jérôme Follet jerome.follet@junia.com
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